En ce deuxième jour de Fashion Week, la maison éponyme LGN – Louis Gabriel Nouchi dévoilait ses dernières créations homme UNDER MY SKIN pour le printemps-été 2025. À son habitude, le fondateur et directeur artistique de 36 ans a épaté la galerie avec des pièces toujours plus sensuelles et, en prime, le retour assuré d’une tendance apparue dans les années 1920.
Dans la cour de la Monnaie de Paris, alors que le soleil repointait enfin le bout de son nez, les premières silhouettes du maître de l’homme ont surgi. Comme pour la collection de Louis Vuitton la veille, le monochrome est un must-have. Et d’autant plus lorsqu’il s’agit de total looks noirs. Des pantalons de costumes rayés, aux chemises et autres tops transparents en passant par l’utilisation abondante du cuir, celui que l’on surnomme LGN a à nouveau prouvé l’étendue de son talent.
Parmi les quelques « nouveautés » plus intrigantes, l’une d’entre elles ne fera certainement pas l’unanimité mais deviendra, à coup sûr, la tendance idolâtrée des plus grandes célébrités et passionnés de mode. Il s’agit, sans grand étonnement au vu du titre de la collection, du cycliste.
Au printemps prochain, adoptez le cyclisme avec Louis Gabriel Nouchi
Dès le premier passage, le très célèbre short alliant style et fonctionnalité est apparu. Un peu comme une façon de tâter le terrain auprès des invités. Le mannequin Mamuor Majeng, nouvelle coqueluche de la mode aux records impressionnants, le portait accessoirisé d’une veste noire mi-longue et de mocassins.
Voir cette publication sur Instagram
Une quinzaine de passages plus tard, Nouchi semble avoir tranché. Il ne s’agit donc pas là d’un simple essai, d’une bouteille à la mer, mais bien de la prochaine tendance en vigueur chez l’homme. Cette fois plus visible, il se décline en rouge et fait apparaître son tissu technique presque irisé.
La silhouette d’après le confirme encore avec un léger retour aux classiques : un blazer oversize noir qui donne un rendu à la fois workwear strict et provocateur. En d’autres termes, du Louis Gabriel Nouchi tout craché, et on valide. Aux côtés des autres looks, on l’a relevé aussi muni tantôt d’un blazer en cuir tantôt d’un pull à maille XXL.
Pour l’adopter, rien de plus facile : il faut jouer la carte de l’équilibre. Étant originellement destiné aux cyclistes, qui n’avaient pas de véritables tenues adaptées jusqu’aux années 1920-1930, le vêtement est indéniablement serré. Pour contrer cet effet, il faut alors (et comme nous le montre Louis Gabriel Nouchi) opter pour de l’oversize. Que ce soit, comme ci-dessus, un blazer, un pull large ou une veste. Le tour peut tout à fait opérer également avec un t-shirt que l’on surtaille ou une chemise de la même couleur.
Mais chez OniriQ, on penche pour une toute dernière option, que l’on a adorée dans la dernière proposition de LGN pour l’homme : le dissimuler sous un imposant trench/kimono. Et d’autant plus s’il s’agit de celui portant l’imprimé de la collection.
